Depuis plus de 40 ans, l’INRA perfectionne son modèle de calcul des rations des ruminants. Cette nouvelle version 2018 apporte de nombreux changements. Ainsi, le système a été rénové pour mieux répondre aux défis émergents en nutrition animale : prévision des réponses productives, de la qualité des produits, de la santé animale et des émissions dans l’environnement, dans une large gamme de contextes alimentaires. Il est construit par méta-analyses de larges bases de données, et par modélisation. Le modèle des apports alimentaires prend en compte les interactions digestives et des flux de nutriments individuels, de sorte que les valeurs des aliments dépendent de la ration finale.
- Ce qui ne change pas : Notion d’UE, d’UF et de PDI.
- Ce qui change : les besoins d’UF et de PDI, les interactions sur l’énergie, valeurs UF et PDI des aliments dans les tables.
Des notions nouvelles
- La Balance Protéique du Rumen (BalProRu ou BPR) : En pratique, les microbes du rumen ont-ils suffisamment d’azote soluble par rapport à l’énergie fermentescible.
- Le Niveau d’Ingestion (NI) exprimé en Kg MSI / 100 kg PV.
- L’efficacité variable des protéines.
Un concept nouveau
- La valeur des aliments est fonction de la ration. Par conséquent, les valeurs des tables des aliments restent indicatives.
Des calculs nouveaux
- La capacité d’ingestion (CI) fonction du niveau azoté de la ration.
- L’expression de la réponse des animaux aux variations de la ration.
- Le chiffrage de flux de nutriments (AGV, glucose, …).
- Le chiffrage des rejets azotés et de la production de méthane.
Découvrez l’ensemble de ces nouveautés dans la dernière édition du célèbre livre rouge disponible aux Editions QUAE :
https://www.quae.com/produit/1523/9782759228683/alimentation-des-ruminants
